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Pili-Pili Magalé, auteur-compositeur Centrafricain, musicien (chant, guitare, n'gombi, sanza, percussions), est considéré comme l’un des pionniers de la musique tropicale dans le paysage culturel de Toulouse, ville où il vit depuis 1980. Il invite au voyage et à la découverte de certains aspects des rythmes et refrains Bantou de la République Centrafricaine.

 

Il chante en sango, ngbaka, français, créole, espagnol... Son jeu de guitare en picking très particulier laisse aisément transparaitre sa filiation avec Jean Magalé, Francis Bebey, Éboa Lotin, Wendo Kolossoy.

 

Pili-pili Magalé est né Pierre Diouf Magalé, le 4 Novembre 1952 à Bangui en République centrafricaine. 

Fils de Théophile Marius Wora Diouf et de Sophie Magalé et neveu de Jean Magalé.

 

L’environnement musical familial très riche et éclectique est favorable à son épanouissement précoce et lui permet de se produiresur scène dès l’âge de 10 ans. Le père Théophile Marius Diouf heureux propriétaire d’un phono et de nombreux 45 toursde l'édition "Ngoma” joue de la guitare classique. La mère Sophie Magalé chante à l’église et dans les fêtes de village et de quartier.

 

L’oncle Jean Magalé  (dit Jean Troué) fût son maître à l'école primaire de Fatima à Bangui. Il était également auteur, compositeur, guitariste, organiste, créateur du premier ballet national de danses traditionnelles et du premier journal parlé en sangö à la radio Banguiavec Placide Lamine et Wilibiro Passi. 

De nombreuses compositions de Jean Magalé sont toujours célèbres et certains de ses refrains sont devenus internationaux dans le milieu des scouts des années 50 comme “Tchélé Mbi bala mo".

A l’aube de l’indépendance de la république Centrafricaine, il a composé Ga n’zoni traduisez « (tout) devient merveilleux », une œuvre majeure incontournable, dédiée à Barthélémy Boganda et figurant depuis au patrimoine national centrafricain. Pili-pili Magalé reprend "Mawa", un de ses titres les plus célèbres.

 

A l'internat, il  monte le groupe Crapeaud Jazz et au quartier Sica les '3 P' : Patrice malhéombo, Pierre Bikanda et lui même Pierre Diouf alias Pili-Pili Magalé. Ils apprennent les accords en écoutant la radio, les tournes disques et autres méthodes de guitare. Au quartier Fatima son oncle Jean magalé formait des musiciens, danseurs, dans sa lignée. 

De 1970 à 1973, il devient l'élève de Jean Magalé pour la guitare et le chant.

 

En 1970, il se met à composer des morceaux suivant son exemple avec Tita Samba Solé alias Tino un autre élève de mon oncle, Jean Claude Biakoa , Kanissa, Jacob, ils forment le groupe Nzambéwa.

 

En 1973, il obtient son Baccalauréat D au Lycée Boganda de Bangui.

 

De 1973 à 1980, il part faire des études de biochimie en Belgique ,

à Liège, il est guitariste solo dans Los Nickélos (1973-1975), groupe de musique congolaise,

et guitare basse dans Les anges noirs (1975-1978), groupe de variétés afro latines à Bruxelles.

 

Puis il s’installe à Toulouse dans le sud-ouest de la France en 1980 pour préparer le diplôme de délégué d’information pharmaceutique à la faculté de médecine.

De 1980 à 1985, il a été guitariste rythmique, puis bassiste et guitariste soliste dans le groupe Antillais New Stardust et Stardust Afro antillais qui a fait plusieurs fois la première partie de Tabou Combo en tournée en France.

En 1983, il est guitariste soliste du groupe congolais Africa Mélodia de James GOWANI (musique congolaise) avec qui il réalise un 33 tours.

En 1986, après la dislocation des groupes, il met au point son répertoire avec des compositions personnelles et originales dans les styles afro antillais et reggae sous le nom de groupe PILIPILI. Il joue dans les cafés concerts, festivals en tant que chanteur interprète et il enregistre le morceau "Malembé" sur la compilation Bal piment produit par arcoss en 1990.

De 1988 à 1992, il complète son parcours d’autodidacte avec des cours au conservatoire national de Toulouse.

En 1993, avec le groupe Baroco, il participe à l’autoproduction du CD intitulé “Wali Bangui” comme lead vocal et guitariste.

En 1996, La rencontre avec la guitariste flamenca et chanteuse : "Cécilia" Cécile Briavoine, qui se produit seule avec une virtuosité et une énergie impressionnante, le ramèneà la guitare sèche. Ils créent ensemble Sol'ingo duo de guitares acoustiques et de chant autour de la rencontre des Rumba : la rumba cubaine, gitane, colombiana, catalana, africana, congolaise. Une résidence d'artiste a abouti à l'enregistrement d’un 6 titres.

En 2000, il participe à l’enregistrement en public d’un concert de Bernardo Sandoval à la Halles aux grains de Toulouse. Il intervient sur le morceau Africana au chant et à la sanza.

En 2003, il participe à l'album  Sentidos de Serge Lopez sur le morceau « Una cancion » en tant qu’auteur-compositeur et chanteur en compagnie de Cecile Briavoine.

En 2003, également, création du groupe Afrikaraïb de Toulouse, (musique tropicale variée afro.Soukous-Kompas-Zouk-Reggae-Rumba-Dombolo) dont il est le chanteur et guitariste. Ils participent à des concerts dans la région Midi-Pyrénées et en Espagne, jusqu’en 2007.

 

Depuis 2009, Pili-Pili Magalé opère un retour aux sources en axant ses compositions vers le patrimoine musical et artistique centrafricains, en s’inspirant :

- du Ngombi : Harpe traditionnelle des peuples  Ngbaka, Mbati, Mondjombo, Ba Aka, Babinga, de la forêt équatoriale.

- des rythmes Louhoudou, Motènguènè,  Djébola et Rumba.

 

Cette nouvelle direction a donné naissance à deux enregistrements:

 

- "Zokoyé ka Boganda" (3 titres) en 2010:

Pili-Pili Magalé  y célèbre  le centenaire de la naissance de Barthélemy Boganda, père de la nation centrafricaine. « Zokoyé ka Boganda » signifie "Les bienfaits de Boganda" en langue sango.

Arrangements, réalisation: Thierry Mvié

Production : Thierry Mvié & Didier Mvié pour MTG productions

 

"Assurer" (11 titres) en 2011:

Son premier CD 11 titres (auquel participent quelques précieux amis parmi lesquels : Bernardo Sandoval, Serge Lopez, Dieudonné Kanza, Tuly Marques, Julio Lopez …)

est un brassage de mélodies africaines avec également le morceau« assurer » qui est le tout premier Ska chanté en sango. On y trouve aussi de la rumba en souvenir de son charismatique oncle et mentor, Jean Magalé dont il a, dès l’âge de 8 ans consciencieusement commencé à étudier les œuvres musicales si subtilement composées.

Arrangements, réalisation: Thierry Mvié

Production : Thierry Mvié & Didier Mvié pour MTG productions

 

En 2012, paraît « Nzara », un duo énergique et très réussi avec Princess Leoni Kangala, sublime référence féminine centrafricaine de la chanson.

Arrangements, réalisation: Thierry Mvié

Production : Thierry Mvié & Didier Mvié pour MTG productions

 

Ce titre a été nominé au Kora Awards 2012 à Abidjan en Côte d'ivoire.

 

En 2013, il fonde le N'gombi, orchestre à géométrie variable, pour l'accompagner et interpréter son nouveau répertoire. 

 

Pili-Pili Magalé est un artiste engagé, panafricaniste, qui rêve de voir son continent unifié et frapper une monnaie unique l’ « Afro » à l’instar de la monnaie européenne Euro et se définit même comme « afrikunien ».

 

                                      

 Photo :Sophie Magalé et

Théophile Marius Wora Diouf

avec sa guitare

Mère et Père de Pierre Diouf Magalé dit Pili-Pili Magalé

 Photo :

Jean Magalé avec sa guitare

 Oncle de Pierre Diouf Magalé

dit Pili-Pili Magalé

 Photo : Les 3 P à Bangui

 

Photo : Groupe PiliPili au ragtime -Toulouse

 

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